TEMOIGNAGE |
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08/04/2003 |
Jef, Propriétaire du TRICAT No 2 |
- Route du Rhum 2002 |
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Le Cap Fréhel étant le Cap Horn des marins
costarmoricains et le point de passage obligé des concurrents de
l’édition 2002 de la route Rhum, l’occasion était plutôt amusante
d’aller mesurer nos étraves avec celles des monstres des tris 60
pieds. La météo pas très brillante du samedi pour le départ des
autres concurrents (désolé Anne, on préfère les 60 pieds !), celle
du dimanche n’étant guère très optimiste, nous nous déciderons au
petit matin pour aller chercher le Cap mythique.
Un départ du mouillage du port du Légué
assez tranquille, mais les nuages inquiétants du Sud-Ouest remettent
tout ça en ordre. Le spi envoyé, nous atteignons le Cap Fréhel à une
vitesse plus qu’honorable (16-17Nds).
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La mer est pour l’instant maniable, mais ça
se gâte lorsque nous passons le Cap. Le courant bien sur, mais
surtout les vagues provoquées par la multitude de bateaux qui
patientent dans les alentours. transforment la zone en vrai champ de
mines !. Il faut rester vigilant pendant l’attente du passage
des multis Un passage à la bouée de dégagement du Cap Fréhel nous
vaudra des acclamations approbateurs. On s’y croirait ! Ensuite
tout va malheureusement très vite, mais le spectacle est à la
hauteur. Pour ma part, la hauteur des ferrys m’effraye davantage ! !
! Quelques clichés des multicoques : souvent sur deux pattes, voir
sur une pour certains (mais pas encore sur le toit !).
Nous tenterons désespérément d’en
prendre un en chasse, sans résultat.
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Va pour un retour au bercail ! Sauf
qu’entre temps, le temps s’est sérieusement gâté. Vent 6/7, mer
creusée, des grains qui se succèdent. Notre TRICAT s’en sort
incroyablement bien. Il ne faut pas hésiter à choquer du
chariot.(prendre un ris si nécessaire). La plate-forme du tri est
très raide, les flotteurs n’enfournent presque pas (reculer les
poids au max). Nous rentrons à la nuit
noire, trempés, transits de froid, mais super contents d’en avoir
pris plein les mirettes. Expérience concluante et rassurante à la
fois. Elle nous à permis d’éprouver le TRICAT dans des conditions
assez dures de navigation que nous pouvons rencontrer bien souvent
dans ces périodes automnales (voir estivales).
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